Communiqués | ||
|
|||||||||||||||||||||||
Débat participatif : Fidèle à son attachement à la pluralité des idées de gauche, l'association EGBC, dans le cadre de la campagne des élections présidentielles et de la démocratie participative, a démarré en février 2007 sa série d'invitations des partis politiques avec une soirée débat organisée conjointement avec le Mouvement Républicain et Citoyen (ex-MDC), le Parti Radical de Gauche (ex-MRG) et le Parti Socialiste. Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu sommaire des deux débats : Dans son édition du 6
avril 2006, le magazine économique « Challenge » vient de publier le
classement des communes les mieux gérées de France. Cette étude a été
réalisée par l’agence Public Evaluation System spécialisée dans
l’évaluation et le conseil aux collectivités locales. Ce cabinet
d’économistes vient de passer au crible le budget des 870 communes de
plus de 10 000 habitants.
Chambre Régionale des Comptes
d’Ile de France
La décentralisation :
SCANDALE AU CONSEIL MUNICIPAL du 09/12/03 :
Humour
: Stop à la hausse des
impôts locaux La piscine
a des fuites, les finances coulent, et les impôts explosent ! Deux
nouveaux collèges Nanterre
:
l'hommage aux victimes ZAC des
Bruyères Gare
de Bois-Colombes
DISCOURS de Louis FICHET Monsieur Le Maire, Chers collèguesIl est d’usage au terme d’un mandat d’en faire le bilan. Je vais donc très succinctement et en forme de contrepoint dresser le bilan de ces six années. A l’occasion du premier conseil municipal de la mandature, au nom du groupe Alliance à Gauche pour Bois-Colombes, j’avais pris l’engagement que nous pratiquerions une opposition vigilante, déterminée mais aussi constructive. Autrement dit une opposition soucieuse, pour notre ville, d’une gestion transparente, équitable et porteuse d’avenir. Au terme de ces six années, l’analyse des votes que notre groupe à émis sur les principales délibérations soumis à notre assemblée, donne :
C’est dire combien notre opposition fut, avant tout, constructive. Parmi les projets que nous avons soutenus, je peux citer : La rénovation de la Philotechnique, rénovation qui n’avait que trop tardée au risque de voir disparaître l’activité de formation continue dispensée par cette Association. Je soulignerai d’ailleurs que sur ce dossier, notre soutien ne s’est pas seulement limité à un vote, il s’est également manifesté par des interventions auprès des élus du Conseil Régional, interventions sans lesquelles ce projet de rénovation aurait certainement pris beaucoup de retard, voir, aurait du être abandonné faute de subventions. Je citerai également l’école Françoise Dolto. Car ce n’est pas seulement le nom de cette école que nous avons proposé, mais c’est bien l’ensemble du projet que nous avons soutenu et sur lequel mon collègue et ami Philippe VOISIN a beaucoup travaillé jusqu'à ce que la dérive des coûts nous amène à vous retirer notre soutien. J’évoquerai également la municipalisation de la gestion de certaines associations para-municipales que nous avons approuvée dans le souci d’une meilleure transparence et de la mise en conformité avec la loi. Nous avons milité pour une nouvelle grille d’application du quotient familial. Et regrettons que ce principe n’ait pas été étendu aux activités culturelles et sportives. Nous avons bien évidemment votés toutes les délibérations qui avaient pour objectif d’augmenter l’offre des logements à loyer modéré, souci constant de mon autre collègue et amie Régine ROUSSEL, déplorant là aussi que l’effort en ce domaine reste largement insuffisant par rapport aux besoins de notre commune Par contre, nous nous sommes opposés à plusieurs projets : A commencer par celui de la ZAC « Eglise-Doussineau » doublé de son parking. D’abord par ce que nous contestions le choix de l’aménageur, la SEM 92, dont le fonctionnement faisait en 1996 l’objet de graves présomptions qui ont été confirmées ensuite par le rapport de la chambre régionale des comptes de 1999, rapport qui a conduit à l’ouverture d’une enquête préliminaire sur cet organisme pour « absence générale de mise en concurrence ». Et surtout, nous avons refusé d’engager notre commune dans la construction d’un Parking sur-dimensionné bien trop coûteux et qui restera inadapté pour les usagers du marché quant à son emplacement et à son utilisation Sur la ZAC des Bruyères, on ne compte plus nos interventions tout au long de ces six années, d’abord pour en souligner l’urgence compte tenu de la situation économique de notre ville qui ne cessait de se détériorer. Aujourd’hui dans le département, Bois-Colombes est l’une des seules villes économiquement sinistrées qui ait été incapable de profiter de la période de relance - amorcée depuis 1997 - pour revitaliser son tissu économique. Une fois le projet connu, nous avons déploré qu’une part plus importante ne soit pas consacrée à la zone d’activité au détriment des surfaces destinées à l’habitat. Enfin, et surtout, nous avons estimé qu’il n’était pas normal que l’aménageur retenu soit également le propriétaire des terrains. Ce choix, à vrai dire ce non-choix, qui nous a été imposé est lourd de conséquences, A commencer par exemple lorsque viendra l’heure d’arbitrer sur les surcoûts engendrés par la dépollution du site. Qui résistera aux propositions de l’aménageur d’augmenter la surface réservée aux habitations pour équilibrer l’opération ? Le dernier dossier important sur lequel nous avons refusé notre aval est celui de la Piscine baptisée Équipement aquatique. Le choix d’une concession de service public d’un établissement conçu par le concessionnaire lui-même pour assurer la meilleure rentabilité financière possible est pour nous contraire à la finalité de cet outil. La piscine est un équipement public destiné à l’ensemble de la population. Cela doit être un lieu qui favorise la mixité sociale et non pas d’abord la rentabilité du capital investi. Quant au budget, moyen et reflet de la politique conduite par la majorité municipale, il ne pouvait recevoir notre accord. Nous avons refusé tout à l’heure de débattre des orientations du prochain budget, parce que nous estimons que c’était contraire au respect du suffrage des Bois-Colombiens. Par contre, il nous appartient d’apprécier les résultats de la gestion municipale depuis 6 ans. Votre groupe, Monsieur REVILLON vient de ressortir de la panoplie des outils de propagande un argument datant du siècle dernier : LE ROUGE, couleur sensée effrayer le bon peuple Bois-Colombiens. Visiblement le mur de Berlin ne s’est pas écroulé pour tout le monde le 9 novembre 1989 et les nostalgiques ne sont pas là où on les croirait. Mais le rouge, Monsieur REVILLON il est déjà là, il clignote dans les comptes de notre commune, et notamment,
Enfin il y a des délibérations que nous attendions et qui ne sont pas venues. Il y a notamment toutes celles concernant l’organisation de la vie locale et plus particulièrement celles qui auraient concerné la mise en place des comités de quartier pour rapprocher tous les élus de nos concitoyens et permettre à ces derniers de se sentir partie prenante du présent et de l’avenir de notre commune. Paraphrasant un célèbre militant de la démocratie américaine, je dirai en conclusion : J’ai fait un rêve. J’ai fait un rêve et il était en couleur. Il y avait du bleu, Il y avait du blanc, Bien sur, il y avait du rouge. Sur ce fond tricolore, il y avait de la vie, Beaucoup, beaucoup, beaucoup de vie : C'était Bois-Colombes… |