Communiqués

Vos élus

 

Biographie

 

Le projet

 

Élections

 

Communiqués

 

La presse

 

Soutiens

 

Conseils

 

Tribunes

 

Forum

 

Débat participatif :

Fidèle à son attachement à la pluralité des idées de gauche, l'association EGBC, dans le cadre de la campagne des élections présidentielles et de la démocratie participative, a démarré en février 2007 sa série d'invitations des partis politiques avec une soirée débat  organisée conjointement avec le Mouvement Républicain et Citoyen (ex-MDC), le Parti Radical de Gauche (ex-MRG) et le Parti Socialiste. Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu sommaire des deux débats :

Peloton de queue

Dans son édition du 6 avril 2006, le magazine économique « Challenge » vient de publier le classement des communes les mieux gérées de France. Cette étude a été réalisée par l’agence Public Evaluation System spécialisée dans l’évaluation et le conseil aux collectivités locales. Ce cabinet d’économistes vient de passer au crible le budget des 870 communes de plus de 10 000 habitants.
La notation prend en compte cinq critères : rigidité financière, service de la dette, solvabilité, réalisation budgétaire et fiscalité.
La marge de manœuvre (rigidité) est déterminée par un ratio charges courantes - recettes réelles de fonctionnement. C’est ce dont dispose la collectivité pour faire des économies.
Le service de la dette se mesure en rapprochant l’annuité des recettes réelles. Un gros investissement va se payer pendant quinze ou vingt ans.
La solvabilité est calculée en rapportant l’encours de la dette aux recettes réelles de fonctionnement. Une commune peu solvable court, par exemple, le gros risque de devoir augmenter les taxes.
La sincérité budgétaire (les réalisations) décrivent le niveau d’exécution par rapport aux prévisions. Un baromètre de l’efficacité des exécutifs et de leur sincérité.
Le critère maîtrise de la fiscalité prend en compte les variations des taux d’impositions directs de la commune concernée. Une hausse est un facteur de détérioration de la notation.

L’analyse de ces 5 critères place Bois-Colombes dans le peloton de queue des villes et des maires des Hauts-de-Seine, point noir pour les mauvais résultats, et clignotant rouge pour la tendance à la dégradation.

Chambre Régionale des Comptes d’Ile de France
C’est le 14 janvier 2005, que le Président de la Chambre Régionale des Comptes d’Ile de France a remis officiellement à M. REVILLON ses observations sur la gestion de la commune. La municipalité a cherché à différer au maximum la publication de ce rapport explosif. Mais la loi lui donnant obligation de transmettre le fameux rapport au conseil municipal, en vue d’un débat, le Maire n’a pu éviter que ce point soit inscrit à l’ordre du jour de l’assemblée communale du 18 octobre dernier. Les observations de la Chambre Régionale des Comptes sont accablantes pour la municipalité. Nous en publions ici quelques extraits, ainsi que le texte intégral.

La décentralisation :
De l'État à la Commune en passant par la Région et le Département, voici un tableau qui résume par domaine les activités de chaque collectivité

SCANDALE AU CONSEIL MUNICIPAL du 09/12/03 :
L'opposition quitte la salle : abandon de l'Office Public Municipal HLM au profit de l'Office Public Départemental HLM

Humour :
Dans le dernier journal de Bois-Colombes le "groupe" de Monsieur le Maire tente laborieusement de faire ce qu'il appelle de l'humour, sur le dos de son opposition de gauche. Il évite, ainsi, de donner les explications légitimes (que lui demande, aussi, son opposition de droite) sur l'augmentation vertigineuse des impôts locaux. Autrement dit, Monsieur le Maire, coincé, botte piteusement en touche.
Voici donc, sous forme d'une chanson, le dialogue vraisemblable mais... imaginaire entre les membres de la majorité.

Stop à la hausse des impôts locaux
Nous, habitants de Bois-Colombes, protestons contre les records de hausses de nos impôts locaux. Demandons, en conséquence à Mr. Révillon, Maire de Bois-Colombes, de s'engager, sur la durée restante de son mandat, à geler, ou même minorer, les taux des taxes fiscales locales.

  Téléchargez la pétition

La piscine a des fuites, les finances coulent, et les impôts explosent !
Le 25 mars 2003, le Conseil Municipal a voté le budget 2003, hausse des impôts locaux de 14,8 %...

Deux nouveaux collèges
Collège "Bécon" - Courbevoie
Capacité d'accueil : 600 élèves avec un gymnase de type B
Architecte : Atelier 2M et Olivier de Gironde
Date de livraison envisagée :
septembre 2003
Coût de l'opération : 15,40M€ (101 MF)
Il s'agit de la construction d'un nouvel établissement dans le quartier de Bécon, ce qui permettra de prendre en compte la montée en effectif des collégiens de la commune.

Collège : 35, rue de Nanterre - Asnières
Capacité d'accueil : 700 élèves avec restauration et un gymnase de type B
Architecte : Jean-François LAURENT
Date de livraison envisagée :
septembre 2004.
Coût de l'opération : 18,60 M€ (122 MF)
Sur le site de l'institut Baguer, le principe de la construction d'un 4ème collège à Asnières ainsi que la reconstruction de l'institut Baguer ont été approuvés par l'Assemblée départementale de juin 2000. Les équipements seront utilisés également par les élèves de l'institut Baguer.

 Nanterre : l'hommage aux victimes
AGBC s'est associée à cet hommage, et a adressé ses condoléances les plus émues au Conseil Municipal, aux familles des victimes...

 ZAC des Bruyères
Le 29 janvier 2002, le Conseil Municipal a voté le vœu proposé par notre groupe d'audition de l'aménageur...

 Gare de Bois-Colombes
Le 7 décembre 2001, le conseil d’administration du Syndicat des transports d'Île de France (STIF), a voté la mise en accessibilité (2 escalators côté rue d'Estienne d'Orves et l'actuel monte-charge transformé en ascenseur) conformément à l'engagement de Jean-Claude Gayssot,  ministre de l'Équipement et des Transports, venu soutenir
Pascal Auzannetaux municipales le 28 novembre 2000, en présence de Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d'Île-de-France.

DISCOURS de Louis FICHET
au nom du groupe ALLIANCE A GAUCHE POUR BOIS-COLOMBES
au Conseil Municipal du 03 mars 2001
(dernier Conseil de la mandature 1995-2001)

Monsieur Le Maire, Chers collègues

Il est d’usage au terme d’un mandat d’en faire le bilan.

Je vais donc très succinctement et en forme de contrepoint dresser le bilan de ces six années.

A l’occasion du premier conseil municipal de la mandature, au nom du groupe Alliance à Gauche pour Bois-Colombes, j’avais pris l’engagement que nous pratiquerions une opposition vigilante, déterminée mais aussi constructive. Autrement dit une opposition soucieuse, pour notre ville, d’une gestion transparente, équitable et porteuse d’avenir.

Au terme de ces six années, l’analyse des votes que notre groupe à émis sur les principales délibérations soumis à notre assemblée, donne :

  • une moitié de votes positifs, très exactement 50%

  • moins d’un quart d’abstention : 23%,

  • et plus d’un quart de votes négatifs : 27%.

C’est dire combien notre opposition fut, avant tout, constructive.

Parmi les projets que nous avons soutenus, je peux citer :

La rénovation de la Philotechnique, rénovation qui n’avait que trop tardée au risque de voir disparaître l’activité de formation continue dispensée par cette Association. Je soulignerai d’ailleurs que sur ce dossier, notre soutien ne s’est pas seulement limité à un vote, il s’est également manifesté par des interventions auprès des élus du Conseil Régional, interventions sans lesquelles ce projet de rénovation aurait certainement pris beaucoup de retard, voir, aurait du être abandonné faute de subventions.

Je citerai également l’école Françoise Dolto. Car ce n’est pas seulement le nom de cette école que nous avons proposé, mais c’est bien l’ensemble du projet que nous avons soutenu et sur lequel mon collègue et ami Philippe VOISIN a beaucoup travaillé jusqu'à ce que la dérive des coûts nous amène à vous retirer notre soutien.

J’évoquerai également la municipalisation de la gestion de certaines associations para-municipales que nous avons approuvée dans le souci d’une meilleure transparence et de la mise en conformité avec la loi.

Nous avons milité pour une nouvelle grille d’application du quotient familial. Et regrettons que ce principe n’ait pas été étendu aux activités culturelles et sportives.

Nous avons bien évidemment votés toutes les délibérations qui avaient pour objectif d’augmenter l’offre des logements à loyer modéré, souci constant de mon autre collègue et amie Régine ROUSSEL, déplorant là aussi que l’effort en ce domaine reste largement insuffisant par rapport aux besoins de notre commune

Par contre, nous nous sommes opposés à plusieurs projets :

A commencer par celui de la ZAC « Eglise-Doussineau » doublé de son parking. D’abord par ce que nous contestions le choix de l’aménageur, la SEM 92, dont le fonctionnement faisait en 1996 l’objet de graves présomptions qui ont été confirmées ensuite par le rapport de la chambre régionale des comptes de 1999, rapport qui a conduit à l’ouverture d’une enquête préliminaire sur cet organisme pour « absence générale de mise en concurrence ». Et surtout, nous avons refusé d’engager notre commune dans la construction d’un Parking sur-dimensionné bien trop coûteux et qui restera inadapté pour les usagers du marché quant à son emplacement et à son utilisation

Sur la ZAC des Bruyères, on ne compte plus nos interventions tout au long de ces six années, d’abord pour en souligner l’urgence compte tenu de la situation économique de notre ville qui ne cessait de se détériorer. Aujourd’hui dans le département, Bois-Colombes est l’une des seules villes économiquement sinistrées qui ait été incapable de profiter de la période de relance - amorcée depuis 1997 - pour revitaliser son tissu économique. Une fois le projet connu, nous avons déploré qu’une part plus importante ne soit pas consacrée à la zone d’activité au détriment des surfaces destinées à l’habitat. Enfin, et surtout, nous avons estimé qu’il n’était pas normal que l’aménageur retenu soit également le propriétaire des terrains. Ce choix, à vrai dire ce non-choix, qui nous a été imposé est lourd de conséquences, A commencer par exemple lorsque viendra l’heure d’arbitrer sur les surcoûts engendrés par la dépollution du site. Qui résistera aux propositions de l’aménageur d’augmenter la surface réservée aux habitations pour équilibrer l’opération ?

Le dernier dossier important sur lequel nous avons refusé notre aval est celui de la Piscine baptisée Équipement aquatique. Le choix d’une concession de service public d’un établissement conçu par le concessionnaire lui-même pour assurer la meilleure rentabilité financière possible est pour nous contraire à la finalité de cet outil. La piscine est un équipement public destiné à l’ensemble de la population. Cela doit être un lieu qui favorise la mixité sociale et non pas d’abord la rentabilité du capital investi.

Quant au budget, moyen et reflet de la politique conduite par la majorité municipale, il ne pouvait recevoir notre accord. Nous avons refusé tout à l’heure de débattre des orientations du prochain budget, parce que nous estimons que c’était contraire au respect du suffrage des Bois-Colombiens.

Par contre, il nous appartient d’apprécier les résultats de la gestion municipale depuis 6 ans.

Votre groupe, Monsieur REVILLON vient de ressortir de la panoplie des outils de propagande un argument datant du siècle dernier : LE ROUGE, couleur sensée effrayer le bon peuple Bois-Colombiens. Visiblement le mur de Berlin ne s’est pas écroulé pour tout le monde le 9 novembre 1989 et les nostalgiques ne sont pas là où on les croirait.

Mais le rouge, Monsieur REVILLON il est déjà là, il clignote dans les comptes de notre commune, et notamment,

  • sur le taux d’endettement, qui a plus que doublé en six ans,

  • sur le taux de la taxe d’habitation, qui a augmenté de plus de 22% en six ans.

  • sur la chute des revenus de la taxe professionnelle, prés de 18 millions perdus chaque année.

Enfin il y a des délibérations que nous attendions et qui ne sont pas venues.

Il y a notamment toutes celles concernant l’organisation de la vie locale et plus particulièrement celles qui auraient concerné la mise en place des comités de quartier pour rapprocher tous les élus de nos concitoyens et permettre à ces derniers de se sentir partie prenante du présent et de l’avenir de notre commune.

Paraphrasant un célèbre militant de la démocratie américaine, je dirai en conclusion :

J’ai fait un rêve.

J’ai fait un rêve et il était en couleur.

Il y avait du bleu,

Il y avait du blanc,

Bien sur, il y avait du rouge.

Sur ce fond tricolore, il y avait de la vie,

Beaucoup, beaucoup, beaucoup de vie :

C'était Bois-Colombes…